Quatre jeunes hommes s’approchent de moi, ils sentent l’alcool. On commence à se frotter contre mon dos et souffle sur mon cou. J’ai un mètre quarante, il est beaucoup plus grand. Les autres rient. Personne à l’arrêt de bus ne réagit.
Je m’éloigne, me retourne et prends pied, les jambes à califourchon, comme si mes pieds s’enracinaient. Je le regarde droit dans les yeux et dis fermement: “Tu ne t’approches pas trop?” Le gars s’excuse et s’en va, apparemment choqué. Ses amis suivent.