Au début de l’année 2021, les partenaires du projet ont décidé de poursuivre la formation des formatrices uniquement en ligne afin d’éviter tout retard supplémentaire lié à la pandémie. Nos formatrices en autodéfense féministe ont continué à apprendre comment mieux inclure les femmes en situation de handicap dans leurs ateliers et mieux répondre à leurs besoins.
En mars, la Fondation Lydia Zijdel nous a fourni un module en ligne très intéressant sur le travail avec les femmes malentendantes. Nous avons appris beaucoup de choses sur l’histoire des femmes sourdes et malentendantes et sur les formes spécifiques de discrimination et de violence qu’elles rencontrent. Nous avons également reçu de nombreux conseils pratiques pour l’enseignement de la part de Maloush Köhler, une interprète en langue des signes qui a été la pionnière de l’autodéfense féministe pour les femmes sourdes aux Pays-Bas. Une session de questions/réponses le 23 mars a conclu ce module. Deux autres modules auront lieu en mai (travailler avec des femmes ayant une déficience visuelle) et en juin (travailler avec des femmes ayant des difficultés d’apprentissage).
Si la formation en ligne est instructive, de nombreuses participantes regrettent qu’il n’y ait pas de possibilités de se rencontrer en personne et d’apprendre à se connaître. Il existe des différences dans la manière dont l’autodéfense féministe est organisée dans nos quatre pays, dans la manière dont nous devenons formatrices et dans les groupes avec lesquels nous travaillons. Pour pouvoir échanger nos expériences et créer des liens par-delà les frontières, nous avons organisé une réunion en ligne le 13 février. 25 formatrices y ont participé, et les réactions ont été super positives. Nous sommes en train d’analyser les possibilités existantes d’organiser d’autres occasions de se rencontrer et de travailler ensemble.